Mission, vision et valeurs

NOTRE MISSION :

Promouvoir la professionnalisation des paramédics du Québec. Valoriser l’avancement de la profession des paramédics et le développement de leurs compétences en gardant au cœur de ses préoccupations l’éthique et l’intérêt du public.

 

NOTRE VISION :

Être reconnue comme étant la référence en matière de compétence, d’intégrité et d’expertise des paramédics, ainsi qu’au niveau de la qualité des soins qu’ils offrent à la population. Forte de sa crédibilité, de la cohérence de ses actions et de l’excellence de ses pratiques, la CPQ agit et collabore avec leadership au sein du système professionnel.

 

NOS VALEURS:

 

L’EXCELLENCE

La CPQ mettra tout en œuvre pour assurer au public, la compétence professionnelle, des soins de qualité et sécuritaires et un comportement professionnel éthique.

 

LA COMPÉTENCE

Consciente de la complexité inhérente à la réalisation de sa mission et de ses responsabilités, la CPQ valorise la compétence. Chacun est appelé à utiliser ses connaissances, ses habiletés, son jugement et son expérience avec leadership et à se préoccuper de la qualité et de l’efficacité des résultats à atteindre. Elle encourage la responsabilisation des personnes envers leur formation et offre son soutien dans leur processus d’amélioration continue.

 

L’INTÉGRITÉ

En conformité avec les lois et les règlements qui l’encadrent, la CPQ agit avec intégrité, préservant ainsi la confiance du public et de ses membres. Cette intégrité se manifeste par l’adoption des meilleures pratiques en matière de gouvernance et d’éthique ainsi que par la probité qui sous-tend ses actions.

 

LA RIGUEUR

La CPQ s’applique à réaliser ses mandats, à analyser ses dossiers et à prendre ses décisions avec objectivité, précision et cohérence. Cette rigueur se retrouve dans l’ensemble des processus mis en place.

 

LE RESPECT

Les interactions de la CPQ avec les personnes et les institutions se réalisent avec considération, dans le respect des valeurs, des opinions, des droits des interlocuteurs, et ce, en l’absence de toute discrimination. Ce respect se traduit notamment par la courtoisie, la diligence, la discrétion et par le fait d’être attentif à autrui.

 

LA COLLABORATION

La CPQ privilégie le travail de collaboration dans l’ensemble de ses activités. Elle en reconnaît l’importance tant pour l’atteinte de résultats de qualité que pour le sentiment de satisfaction qui en résulte pour les personnes impliquées.

 

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Vers un ordre professionel

L’accession à l’autonomie professionnelle par la création d’un ordre des paramédics a toujours suscité un vif intérêt parmi les acteurs du milieu préhospitalier.

Déjà en 1994, un premier mémoire en faveur de la création d’un ordre professionnel pour les paramédics québécois a été déposé à l’Office des professions du Québec par la CPQ pour la reconnaissance professionnelle des techniciens ambulanciers du Québec (CRTAQ).

Un deuxième mémoire, en 2003, a été déposé à l’Office des professions du Québec par l’Association Professionnelle des Paramédics du Québec (APPQ) afin de mettre à jour les données de la pratique paramédicale en vue de la création d’un ordre professionnel pour les paramédics québécois.

Un troisième a été déposé en 2016 au nom des paramédics de la CTAQ qui traduisait leur intérêt à actualiser le dossier de la professionnalisation au Québec.

La CPQ déposera, à son tour, un mémoire à l’Office des professions du Québec sous peu. Pour ce faire, nous procéderons à une campagne d’information afin de rencontrer les appréhensions et questionnements des paramédics à travers le Québec. Nous cherchons l’appui des paramédics, des syndicats et de l’ensemble des compagnies ambulancières du Québec. Nous espérons obtenir l’adhésion de tous à la cause de notre professionnalisation.

 

Pourquoi avoir un ordre professionel pour les paramédics?

La mission première d’un ordre est de protéger le public.

Cette protection du public est indissociable d’une valorisation de la profession paramédicale. Pour nous paramédics, l’acquisition de notre savoir scientifique, la socialisation commune autour d’un code de déontologie et le pouvoir des pairs à le faire respecter, passent par la création d’un ordre. Nous pourrons exercer un contrôle sur la formation initiale et celle en milieu de travail et assurer l’exercice du maintien des compétences présentement trop aléatoire. Nous devons par l’accession à l’ordre, reprendre le contrôle sur les examens d’admission de notre pratique et développer un partenariat plus fort avec les établissements d’enseignement afin de favoriser la réussite et assurer la pérennité de la main d’œuvre.

Il est temps pour nous, paramédics, que nos activités professionnelles soient régies par ceux qui les connaissent le mieux, les paramédics. Le contrôle du ministère de la Santé et des Services sociaux en collaboration avec le collège des médecins n’est plus adapté aux défis actuels et désavantage notre clientèle, le public. D’ailleurs, les paramédics sont les seuls professionnels de la santé qui ne sont pas régis par un ordre professionnel.

Le public gagnera grandement à voir ses paramédics agrandir leur champ de pratique au cours des prochaines années. Aussi, le statut professionnel devra permettre une pratique de la paramédecine communautaire plus large. Ce décloisonnement du rôle actuel limité permettra un meilleur service à la population. 

Du programme d’administration des médicaments, en passant par la création du diplôme d’études collégiales en soins préhospitaliers d’urgence, à la mise en place du programme universitaire en soins avancés et face à la multitude de changements à venir, nos actions ainsi que nos connaissances se sont grandement complexifiées.

Depuis plusieurs années nous constatons que le rapport de force entre les connaissances des paramédics et celles du public s’agrandit. Ce schisme de connaissances toujours plus grand amène un débalancement où les droits des patients pourraient être lésés. Le modèle de régulation actuel n’est plus ajusté à la réalité et ne correspond plus au besoin de protection de la population. La majorité du public peut-elle répondre à ces questions : qu’est-ce qu’un paramédic ? Quels soins pouvez-vous recevoir d’un paramédic ? Quels sont ses devoirs ? Après plus de 50 ans d’histoire au Québec le public fait-il facilement la différence entre un premier intervenant, un secouriste, un premier répondant, un conducteur d’ambulance, un ambulancier, un technicien ambulancier et un paramédic ? 

Le système du registre national créé en 2002 et mis en place en 2011 devait être temporaire. Il devait jeter les bases d’une accession à la professionnalisation en favorisant la transition vers un ordre professionnel.  Malheureusement, ces mesures temporaires sont appliquées comme des mesures définitives. Notre système commence à montrer des signes d’essoufflement et les insatisfactions sont nombreuses partout au Québec. Nous croyons que seul le modèle professionnel québécois peut répondre aux difficultés actuelles et futures de notre profession et assurer une protection de la population avec stabilité.

Nous ressentons chez les acteurs du milieu, une volonté d’arriver à la professionnalisation de notre métier et nous savons qu’une vaste majorité des paramédics est favorable à la création de notre ordre. Des annonces récentes gouvernementales vont aussi en ce sens et nous encouragent à continuer notre démarche.

 Il faut garder le patient et le public au cœur de nos préoccupations et se rassembler en une force professionnelle cohérente et fière, possédant tous les rouages de notre noble profession. L’accession à la professionnalisation est un acte important dans l’histoire d’une profession et aura des conséquences magistrales, ce qui est hautement souhaitable pour le public et aussi pour les paramédics.